Le capital développement est la phase de financement d'une entreprise qui suit le capital-risque. Il concerne les levées de fonds des entreprises en croissance.
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Le capital développement : pour des entreprises à maturité
Le capital développement sert à financer des entreprises ayant plusieurs années d'existence et montrant de fortes perspectives de croissance.
Cet investissement en fonds propres, très souvent minoritaire, doit servir à financer le développement de l'entreprise :
- soit en croissance interne (financement du besoin en fonds de roulement) ;
- soit en croissance externe (acquisitions).
Cet apport en capital accompagne la croissance de la capacité de production et de la force de vente, et doit aider à mettre au point de nouveaux produits.
Bon à savoir : l'article 209 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 a institué le prêt participatif Relance (PPR). Celui-ci s'adresse aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux entreprises de taille intermédiaire (ETI) ayant des perspectives de développement, mais dont la structure de bilan a été affaiblie par la crise. Ces entreprises doivent être immatriculées en France et justifier d’un chiffre d'affaires (CA) supérieur à 2 millions d’euros. Les PPR sont distribués jusqu'à fin juin 2022.
Le capital développement : des professionnels du secteur
C'est une phase de la vie de l'entreprise qui se veut moins risquée pour l'investisseur ; l'entreprise peut présenter plusieurs bilans, elle a une équipe constituée et un marché existant. Il s'agit du deuxième voire du troisième tour de table de l'entreprise, donc de sa seconde voire troisième levée de fonds.
Le capital développement est réalisé par différents acteurs spécialisés et professionnels, disposant de fonds de plusieurs millions d'euros :
- des fonds d'investissement ;
- des investisseurs institutionnels, si l'entreprise est cotée en Bourse.
Lever des fonds en bourse : donner une autre dimension
Une entrée en bourse est également envisageable pour l'entreprise souhaitant encore plus de liquidités. Dès lors, l'entreprise ne fait plus partie de ce qu'on appelle le « non-coté » et est alors soumise aux règles de l'appel public à l'épargne.
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Les différents types de levées de fonds
Sommaire
- L’autofinancement
- Le capital-amorçage
- Le capital-développement
- Le crowfunding
- L’introduction en bourse